Fondée au Moyen Age à l’initiative des Rois de Navarre, la cité de Saint-Jean-Pied-de-Port doit son appellation à sa situation géographique au pied des cols ou ports pyrénéens dont le légendaire port ou col d’Ibañeta-Roncevaux.
Bayonne connaît dès l’Antiquité les destinées d’une ville militaire en raison de sa position géographique stratégique. Depuis le castrum romain dont les contours ont longtemps fixé les limites de la ville, les ouvrages d’architecture militaire se succèdent au fil des siècles, jusqu’aux derniers remaniements du XIXe siècle. Si bien que les fortifications urbaines de Bayonne, d’une étendue de 3,5 km, constituent aujourd’hui une collection d’architectures militaires unique en Europe, protégée au titre des Monuments Historiques.
La zone située entre le lit de l’Adour, Bayonne la cité historique et Biarritz, le port de pêche devenu station touristique de renommée internationale, est peut-être celle sur tout le territoire du Pays basque qui a connu au cours des dernières décennies la mutation de son paysage et de sa nature la plus radicale, témoin également du destin de toute la côte basque. Ce triangle correspond grosso modo à la commune d’Anglet, vaste espace de 27 km² fortement marqué par l’Océan et le fleuve Adour qui le délimitent.
L’histoire d’Anglet est un mouvement incessant pour occuper et aménager les marécages et les bas-fonds, les assécher et les transformer en terres agricoles et terrains d’élevage, lent et patient processus précédant une urbanisation à la fois tardive et massive.
Hendaye, Irun et Fontarrabie occupent aujourd’hui l’embouchure du fleuve Bidassoa. Ce lieu est habité depuis des millénaires. Durant l’antiquité s’y trouvait la cité portuaire d’Oiasso (sur l'emplacement actuel de la ville d’Irun) un centre important de communication, de commerce, et d’exploitation minière.
Les marins et navigateurs se repèrent souvent à cet endroit situé à la pointe du golfe de Gascogne.
Plus tard, une frontière s’y installera. Et qui dit frontière dit également guerres et paix. De port de pêche, Hendaye et Fontarrabie deviendront forteresses. Et la rade de la Bidasoa se développera malgré tout.
Les 14 et 15 juin 1754 Jean Marie Canut (1692-1763), ancien militaire affecté à titre d’ingénieur à Bayonne lève une carte très précise de la vallée des Aldudes. Son but : essayer d’éclaircir les règles complexes qui régissent les zones de pâturages indivises de la vallée de Quint. Deux exemplaires, assez proches l’un de l’autre, ont survécu au temps et sont conservés à la médiathèque de Bayonne pour l’une et à la Bibliothèque nationale de France pour l’autre.
Contrairement à une chose qui se dit souvent, Saint-Jean-de-Luz ne tient pas son nom de la lumière (Lux en latin) mais du mot basque Lohizun, (« boueux, fangeux »). En effet, les communes de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure se sont battues durant toute leur histoire contre deux ennemis : l’avancée du front de mer et les marais de l’embouchure de la Nivelle. Les cartes anciennes détenues par la Bibliothèque Nationale de France (BnF) et disponibles sur la bibliothèque numérique Gallica en sont les témoins.